Le même, après la retouche
Ci-dessus à gauche : tableau examiné en lumière normale, à part la déchirure à gauche et des bords de tension fatigués, rien de particulier.
 
Ci-dessus à droite : le même examiné en lumière utraviolette (365 nm), sans filtre, de larges taches foncées apparaissent. Ce sont des repeints.
 
A droite : l'image précédente traitée numériquement, les repeints sur le ciel, sur la coline à gauche et sur les chairs ressortent très nettement. 
Le même sous les UV après traitement numériqueLe même en éclairage ultravioletTableau en lumière normale
– Usures (G) : pertes de matière, plus ou moins superficielles, dues à un frottement, accidentel ou volontaire, ou à un nettoyage ou un dévernissage drastiques.
– Vermoulure (G) : attaque du bois ou du papier par des larves de coléoptères. La dégradation peut aboutir à la destruction totale de la matière. Un châssis vermoulu peut rompre sous la tension. Sur un panneau vermoulu, la couche picturale peut subir une déformation due à la compression de la zone vermoulue par le jeu du bois sain avoisinant, entraînant un écaillage « en toit » (la surface de la peinture devenant supérieure à celle du support).
– Vernis (G) : film mince transparent, le plus incolore possible, destiné à protéger une œuvre et à régler et régulariser son aspect de surface (brillant, satiné, mat). Les vernis à tableaux sont, normalement, des vernis maigres à l’essence (afin d’assurer la réversibilité dudit vernis). Les résines naturelles s’obscurcissent, perdent de la transparence avec le temps et peuvent développer un chanci. F. PEREGO n’utilise que des vernis à base de résines synthétiques parfaitement stables, et donc réversibles, dans le temps (par exemple des résines acryliques en solution du type Paraloïd B67 ou B72 ou Plexisol P550). Il n’utilise pas d’absorbant des UV, ceux-ci perturbant l’expertise du tableau par la suite.
 
 
 
 
 
 
 
 
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Chanci du vernis
– Taches (G) : zones colorées anormales, généralement plus foncées, maculant une surface. Elles peuvent, dans la limite du possible, réclamer un blanchiment, parfois une retouche.
– Transfert (T) : opération consistant à déposer la couche picturale de son support d’origine pour la transférer sur un nouveau support. Cette opération extrême est irréversible, elle sous-entend que le support précédent et/ou sa préparation étaient défectueux et que, dans tous les cas un refixage, comme toute autre forme de consolidation, n’étaient pas envisageables.
– Ultraviolets [examen sous –] (G) :  certaines substances manifestent une fluorescence, d'une couleur précise, sous l'influence des ultraviolets ; d'autres non. On utilise généralement les ultraviolets A (UV-A), ou "lumière noire", dont le maximum se situe vers 365 nm. On peut ainsi détecter une hétérogénéité de matière, et donc des retouches. La photographie permet de très bien visualiser l'état de surface (en effet, la présence d'une couche absorbant les UV affaiblit ou annule le phénomène.  Nota, ce qui est vu est incontestable, mais un repeint qui n'apparaît pas aux UV n'en existe pas moins.
A gauche : les surpeints sur le visage ont la prétention de  masquer la déchirure sous l'oeil à droite. A quoi s'ajoute un vernis très bruni.
 
Ci-dessus : après dévernissage, dépose des repeints et des retouches. Le sourire est revenu !
L‘homme n‘est plus le même !Vernis bruni et... surpeints d‘une rare grossièreté
– Retouche d’harmonie (G) : retouche, composée d’aplats ou de zones pointillistes ou hachurées, tout à fait discernables de près mais se fondant plus ou moins dans le tout à partir d’une certaine distance. On fait habituellement appel à cette technique pour des raisons déontologiques (désir de distinguer clairement la retouche de l’authentique, non-interventionnisme en cas de lacunes importantes, etc.).
– Réversibilité (G) : notion capitale en restauration d’œuvres d’art consistant à ce que chaque ajout (doublage, collage, refixage, masticage, retouche, vernis…) puisse être éliminé totalement et sans préjudice pour l’œuvre. D’emblée, cela implique que les matériaux ajoutés soient parfaitement stables dans le temps ; par ailleurs, cela détermine que l’on ne peut pas superposer ou mettre en contact des matériaux de même solubilité (par exemple gomme arabique sur dextrine), et donc on ne peut pas employer le même matériau pour faire une retouche, par exemple, que celui d’origine. Si l’on arrive à respecter parfaitement ces règles dans certains cas (retouches des peintures à l’huile par exemple), il en va tout autrement dans d’autres domaines (en l’occurrence, une retouche sur un pastel sera généralement irréversible).
– Semences (T) : pointes en métal, de section carrée, à tête plate large servant à fixer la toile au châssis. Les pointes en acier ont tendance à rouiller. F. PEREGO n’emploie que des pointes de cuivre.
– Support (G) : surface matérielle, rigide ou souple, soutenant l’œuvre graphique ou picturale. La toile tendue sur châssis ou marouflée, les panneaux de bois, de cuivre ou d’ivoire, le papier, le carton, sont des supports. Un support peut être sujet aux déchirures (toile, papier…), aux fentes (bois), aux disjonctions (bois), aux cassures (bois, verre, pierre…), à la vermoulure (bois, papier) et aux déformations.
– Surpeint (T) : retouche débordant, parfois très largement la lacune, et donc masquant pour autant la peinture d’origine. Dans la mesure du possible, les surpeints sont éliminés.
Après retouche illusionniste. Même les craquelures ont été dessinées sur les manques !
Après dévernissage, dépose des repeints et des enduits dépassants. L'ampleur des retouches est bien perceptible...       Retour vue générale
Après dévernissage et dépose des repeints...
– Repiquage (G) : retouche légère, par petites touches, pour rattraper des usures ou de petites lacunes.
– Retouche illusionniste, intégrée (G) : retouche imitant le plus parfaitement possible la matière d’origine, et donc la moins visible qu’il se peut en lumière normale.
On perçoit très nettement, "derrière" la ceinture de l'ange, une ancienne ceinture, d'un graphisme très différent, et passant "sous" l'arbre à droite. Ce repentir dénonce d'importantes modifications en cours de travail.
Le test de nettoyage sur le repeint en bas dévoile la matière picturale d'origine et le masticage des lacunes qui ont motivé la retouche.
Repentir sur la ceintureSouèvement des écailles, lacunes, vernis bruni, repeints...
– Préparation (T) : couche uniforme d’enduit préparant le support à recevoir la peinture. Elle entre dans la composition stratigraphique de la couche picturale.
– Refixage (G) : opération consistant à refixer une zone de couche picturale qui se désolidarise du support ou sujette au clivage ou au farinage. Le terme s’applique dans le cadre des œuvres graphiques à la consolidation de tracés pulvérulents trop fragiles (pastels non fixés par exemple).
– Rentoilage (T) : opération de doublage consistant à renforcer une peinture sur toile, déchirée ou dont les bords de tension sont trop affaiblis,  par une autre toile.
– Repeint (T) : normalement, ce terme s’applique à une retouche, mais il est souvent synonyme de surpeint. Du fait déjà que la déontologie de la restauration a beaucoup évolué au cours du XXe siècle. En effet, il n’y a pas si longtemps encore, il était normal de repeindre plus ou moins largement, parfois entièrement, la zone entourant la lacune. Actuellement on ne retouche que la zone strictement délimitée par la lacune.
– Repentir (G) : reprise de la composition initiale, mais par l’artiste, pouvant réapparaître avec le temps (suite à une perte d’opacité de la couche supérieure par exemple) ou suite à des usures. Le traitement de ce genre de problème est toujours traité cas par cas.
Ci-dessus : pièces "classiques", probablement posées par deux restaurateurs différents.
 

A droite : non content d'avoir posé des pièces sur les trous et les déchirures, l'apprenti "restaurateur" a couvert le tout par une nappe de ruban adhésif...
Pièce sur pièces... l‘art du zèle !Pièces
– Non-interventionnisme (G) : démarche qui consiste à ne pas intervenir à une étape donnée de la restauration, jugeant qu’une intervention serait alors abusive et/ou préjudiciable à l’équilibre ou à l’intégrité de l’œuvre. Des mesures de conservation et/ou didactiques complètent généralement cette prise de position.
– Panneau (T) : support plan et rigide, généralement en bois ou dérivé du bois, parfois en métal.
– Parquetage flottant (T) : parquetage dont les traverses de maintien du panneau, perpendiculaires au fil de celui-ci, peuvent coulisser librement, autorisant ainsi le jeu du bois. F. PEREGO ne pose que des parquetages de ce type.
– Permanent (papier, carton…) (OG) : matériau non acide au départ et ne le devenant pas au cours du temps. Tout papier ou carton qualifié de « sans acide » n’est pas forcément permanent. Un matériau permanent contient couramment une charge tampon (carbonate de calcium ou de magnésium par exemple).
– Pièce (G) : doublage local renforçant une déchirure, généralement du même matériau que le support à consolider. Les pièces, si bien mises en œuvre soient-elles, engendrent une anisotropie. Il en résulte fréquemment une bosse par la face, dénonçant ainsi la « rustine ». Au pire elles peuvent entraîner une déformation du support et des écaillages de la couche picturale.
Dès le début du nettoyage, la différence est spectaculaire. Les zones claires ont été débarrassées de la crasse noire et du vernis bruni. Ce tableautin est un bon exemple d'oeuvre métamorphosée par une opération relativement simple.
 
Collection particulière, tous droits de reproduction réservés.
Le début du nettoyage montre le contraste important entre les états
– Montage (OG) : assemblage destiné à présenter et/ou supporter une œuvre graphique.
– Nettoyage (G) : opération consistant à enlever des salissures superficielles. De manière abusive, ce terme englobe parfois le dévernissage.
Après traitement des moisissures, refixage et reprise partielle de la tension du support.
Détail d'un pastel moisi.
Même zone après traitement et curetage des moisissuresMoisissures sur un pastel
– Farinage (T) : évolution de la matière cohérente vers un état pulvérulent non désiré et préjudiciable à l’intégrité de l’oeuvre.
– Lumière noire (G) : voir ultraviolets.
– Marouflage (G) : opération de doublage d’un support souple sur un autre support, généralement rigide.
– Masticage (T) : opération lors de laquelle le volume manquant de la lacune de la couche picturale est comblé par un enduit adapté (tout en prévoyant l’épaisseur de la retouche qui suivra).
– Moisissures [attaque par les –] (G) : les moisissures se nourrissent ici essentiellement des colles et des liants protéiques (colle de peaux, œuf…) ou polysaccharides (gommes, farine...). Elles entraînent d’une part une perte de cohésion (décollement des montages et des doublages, pulvérulence et soulèvement des pastels, écaillage des peintures suite à l’attaque de l’encollage, etc.) et, d’autre part il est fréquent qu’elles causent des tâches de couleur variée sur les papiers ; ces tâches sont parfois irréversibles, sinon très difficile à éliminer.
Epidermage sur les crêtes dû à un nettoyage drastique (remarquez les surpeints désaccordés).
Ecaillages et déchirures causés par un choc.
Après refixage, dévernissage et retouches.
Avant refixage (ici, les soulèvements sont dus à un dégât des eaux).
Epidermages sur les crêtes de la peinture bleueTrès importants écaillages, avant refixageLa même zone après refixage et retouche des lacunesEcaillages dus à un choc (ayant entraîné des déchirures)
– Disjonction (T) : situation propre à un panneau ou un châssis dont le ou les joints sont décollés.
– Doublage (G) : opération qui consiste à renforcer un support souple en le doublant par un autre également souple.
– Ecaillage (T) : une fois la couche picturale « découpée » par un réseau de craquelures en un pavage d’écailles, celles-ci peuvent se détacher du support en laissant autant de lacunes. Un choc peut déterminer aussi un écaillage localisé. Souvent, l’écaillage est précédé par un soulèvement progressif des écailles, un refixage prévient la perte de matière.
– Epidermage (T) : usure très superficielle de la couche picturale.
Même détail, après refixage, dévernissage et dépose des repeints désaccordés et surpassants.
Détail de l'état original, avec une fenêtre de nettoyage (un test).      Retour vue générale
Même détail après dévernissage et dépose des repeintsDétail d‘une peinture en cours de dévernissage
– Couche picturale (T) : ensemble constitué de la préparation, des couches de peinture et du vernis.
– Craquelures (T) : ruptures au sein d’une couche cohérente découlant de tensions internes ou subies (toujours perpendiculaires à la ligne dessinée par la craquelure). Un jeu de craquelures peut se limiter à une couche (vernis par exemple) ou traverser la totalité de la couche picturale. On distingue bien les craquelures induites par le jeu répété du support de celles provoquées par le vieillissement ou par un accident. On différentie aussi les craquelures d’âge des craquelures dites prématurées, découlant d’une technique ou de matériaux défectueux. 
– Dévernissage (T) : opération qui consiste à enlever la, les ou une des couches de vernis. On appelle allègement un dévernissage partiel. Le dévernissage intervient lorsque le vernis est altéré (obscurcissement, chanci, clivage…). Une retouche ne peut être accordée avec la peinture d’origine que si cette dernière est débarrassée de tout ce qui en altère le chromatisme.
B-CD-MN-PRS-V 
Petit glossaire de la restauration des tableaux et des œuvres graphiques
 
(Cliquez sur les photos pour agrandir)
 
(G : général ; OG : œuvres graphiques ; T : tableaux ; les mots en italique renvoient à un autre article)
A droite : la couche de peinture se sépare par plaques de la préparation. "Histoire d'un divorce" qui peut conduire à de très importantes pertes de  matière. Cette situation impose, a minima, un refixage.
Clivage très important au sein de la couche picturale
– Châssis (T) : structure de soutien, généralement en bois, sur laquelle est tendue la toile. Le châssis peut être vermoulu, fendu, cassé, disjoint, déformé ou mal conçu (sections trop faibles par exemple). Les châssis à clefs peuvent avoir perdu une ou plusieurs clefs. Le châssis d’origine est un témoin important qu’il faut essayer de conserver.
– Châssis-cadre (T) : structure jouant tout à la fois le rôle de châssis de maintien du panneau peint et d’encadrement. Les cadres à rainure, dans laquelle s’insère le panneau, appartiennent à cette catégorie.
– Clivage (T) : séparation parallèle au plan des strates constituantes de la couche picturale (par exemple la peinture peut se décoller de sa préparation).
Chanci de couleurs affectant les retouches (en gris sur le rouge).
Chanci de couleur affectant les retouches (largement débordantes)Chanci de vernis (il a été regénéré sur le front du personnage)
Ci-dessus : on distingue très nettement les auréoles de toile rongées par la rouille, entraînant le relâchement du bord de tension.
 
A droite : la composition picturale continue sur le bord de tension, ce qui indique une réduction du format d'origine (probablement pour faire entrer le tableau dans un nouveau cadre).
Le bord de tension indique que le format a été réduit
– Chanci (T) : altération du vernis, et plus rarement de la couche picturale, qui se caractérise par une perte de transparence. Le processus de déstructuration peut aboutir à un farinage.
Bord de tension fatigué par la rouille
– Blanchiment (OG) : opération consistant à éclaircir, le plus près possible de l’aspect d’origine, un papier ou un textile support d’une œuvre ou intégrés au montage. Ce traitement se déroule dans le respect le plus strict de la cohésion du matériau traité (voir photo plus haut).
– Bords de tension (T) : bords de la toile repliés sur le chant du châssis et sur lequel sont pointées les semences. Ces bords sont souvent sujets à une fatigue particulière et/ou à une corrosion de la toile par la rouille des semences. Les bords de tension sont des témoins importants du format d’origine du tableau, malheureusement, ils ont très souvent été coupés lors d’un rentoilage précédent. F. PEREGO les conserve dans tous les cas.
Conditions générales :
 

Devis :
Un devis complet ou partiel (dans le cas en particulier de zones masquées par des ajouts) est donné pour toute œuvre laissée en vue d’une restauration. A partir d’une durée pour l’établissement et la rédaction du devis dépassant 1 h 00, celui-ci est facturé en cas de non acceptation du travail par le client. Il ne peut être fait de devis qu’après examen détaillé de l’œuvre ; celui-ci est réalisé à l’atelier, appuyé par les éventuels tests nécessaires. Les devis sont valables six mois.
 
Règlement :
Une avance sur travaux de 30 % est demandée. Pour les chantiers importants, un échéancier des règlements peut être proposé au client. Le règlement peut être fait par chèque ou par virement bancaire (avance sur travaux uniquement) ; les cartes de crédit ne sont pas acceptées. Les travaux ne seront entamés qu’après réception de l’avance. Le client s’engage à régler le solde de la somme due au moment de la livraison de l’œuvre par le restaurateur. Le délai entre l’annonce de la fin des travaux et le règlement du solde ne peut excéder trois mois.
Devis et factures sont fournis sans la TVA, le prestataire de service n’étant pas assujetti à la TVA. La TVA n’est donc pas récupérable, conformément à l’article 293-B du CGI.
 
Litiges :
L’acceptation écrite du devis par le client tient lieu de contrat engageant les deux parties. En cas d’annulation de celui-ci par le client, tout travail effectué et présenté dans le devis sera dû. Un œuvre dont la restauration aura été achevée et non réglée, en dépit des courriers attestant de la situation, sera considérée comme propriété du restaurateur après un délai de un an. De même pour une œuvre laissée en vue d’une restauration et pour laquelle le devis n’aura reçu aucune réponse après un an en dépit des courriers avec accusé de réception en attestant. Dans les deux cas, un forfait mensuel de garde-meuble de 50 € sera considéré comme dû.
 

Un dossier photo des différents états de l’œuvre au cours des opérations peut-être fourni à la demande du client, il sera facturé suivant le tarif en cours. Les photos numériques sont livrées en haute définition au format JPEG. Les tirages papier sont faits sur papier argentique.
La déontologie en matière de restauration d’œuvres d’art, axe majeur de toute entreprise de restauration, consiste à ne rien entreprendre sous l’emprise d’un a priori esthétique et/ou marchand, mais seulement agir pour rendre à l’œuvre un état et une apparence les plus proches possible de ce que l’artiste a laissé lorsqu’il a considéré l’œuvre achevée. Et ce, dans le respect maximal de la réversibilité. Le restaurateur a pour mission, d’une part de sauver l’objet pour assurer sa transmission aux générations futures, d’autre part, de restituer, dans la mesure du possible, l’intégrité de l’image. Il saura aussi reconnaître à temps les limites, certaines situations étant irrécupérables, il faut l’accepter.
Pour des raisons déontologiques également, tout restaurateur sérieux refuse de réduire le format d’une œuvre et d’éliminer, ou de modifier de manière irréversible, quelque partie originale de la composition graphique.
Le restaurateur a dans tous les cas un devoir didactique à l’attention du client.
Etat avant restauration...                                        Après restauration
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Avant restaurationAprès restauration
Etat avant restauration...                                        Après restauration
Collection particulière, tous droits de reproduction réservés.   Cliquez pour agrandir, voir détails 1 & détails 2
Après restaurationAvant restauration
Restauration des œuvres graphiques :
 
– Opérations sur le support : doublage, marouflage, réintégration des déchirures et des lacunes, consolidation, traitement des taches, blanchiment, traitements curatifs et préventifs fongicide et insecticide.
– Opérations sur le tracé, l’encre, la peinture ou l’impression : refixage, régénération de couleurs altérées [sous réserve], réintégration des lacunes.
– Opérations sur le montage et l’encadrement : recollage des défaillances du montage, dépose des montages défectueux ou préjudiciables à la bonne conservation de l’œuvre, remontage de l’encadrement.
Restauration des peintures de chevalet :
 
– Opérations sur le support : rentoilage, marouflage, parquetage flottant, transfert, réintégration des lacunes, consolidation (bois vermoulu par exemple), reprise des ruptures ou des assemblages disjoints, dépose des pièces et montages défectueux, reprise des châssis, traitements curatifs et préventifs fongicide et insecticide.
– Opérations sur la couche picturale : refixage, nettoyage, dévernissage et allègement, dépose des repeints désaccordés et/ou débordant sur la peinture d’origine, dépose des enduisages non intégrés ou débordants, régénération des chancis de couleurs, réintégration des lacunes (masticage, retouches, repiquages), vernissage.
– Opérations sur le montage et l’encadrement : encadrements spéciaux (châssis-cadres pour les panneaux par exemple), reprise des encadrements défectueux, remontage dans le cadre.
François PEREGO restaure les peintures de chevalet et les œuvres graphiques (dessins, aquarelles, gouaches, pastels, gravures, lithographies, monotypes…). Les opérations prises en charge sont les suivantes (voir le glossaire) :
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